(New York) – Le 4 juin, le président des États-Unis, Donald Trump, a publié une proclamation interdisant l'entrée sur le territoire américain aux citoyens des 12 pays suivants : l'Afghanistan, l'Érythrée, la Guinée équatoriale, Haïti, l'Iran, la Libye, le Myanmar, la République du Congo, la Somalie, le Soudan, le Tchad et le Yémen.
Cette proclamation interdit également partiellement l'entrée aux ressortissants de sept autres pays : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Tanya Greene, directrice du programme États-Unis à Human Rights Watch, a fait à ce sujet la déclaration suivante :
« L'interdiction de voyager aux États-Unis annoncée hier par l'administration américaine fera du tort à des familles d'immigrés souhaitant être réunis avec leurs proches, à des étudiants, à des travailleurs et à de nombreuses autres personnes. Les motifs invoqués paraissent arbitraires, fallacieux, incohérents et – tout comme le décret qui visait les citoyens de plusieurs pays musulmans sous la première administration Trump – fondés sur des considérations raciales. Il s'agit d'une nouvelle illustration d'une politique d'immigration vouée à semer le chaos et l'incertitude. Le Congrès devrait œuvrer afin d’élaborer un processus d'immigration équitable, respectueux des droits et qui protège la dignité des immigrés, de leurs proches et de leurs communautés. »
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