Les droits humains au Sri Lanka demeurent gravement menacés, des exactions étant commises en toute impunité par les forces de sécurité ; en outre, la crise économique a réduit le niveau de vie de millions de personnes., Pour faire taire la dissidence, l'administration de l’ex-président Ranil Wickremesinghe, auquel Anura Kumara Dissanayaka a succédé en septembre 2024, s’était arrogé de vastes pouvoirs de censure, et avait proposé des lois visant à restreindre l'espace civique. La police a réprimé des manifestations tenues contre les inégalités, la corruption et l'absence de justice pour les exactions passées. Le gouvernement continue de bloquer les efforts de justice pour les atrocités liées au conflit armé de 26 ans qui a pris fin en 2009, tandis que les victimes d'exactions et les activistes sont soumis à la surveillance et à l'intimidation. En 2022, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a renouvelé et renforcé le mandat de l'ONU visant à recueillir des preuves de violations flagrantes du droit international des droits humains et du droit international humanitaire, en vue de futures poursuites.

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