Mali : L’armée et le groupe Wagner ont commis des atrocités
Des groupes armés islamistes sont responsables de meurtres de civils et d’incendies criminels
La situation humanitaire et des droits humains au Mali demeure désastreuse, dans un contexte d'abus persistants commis par des groupes islamistes armés, les forces de sécurité de l'État et des combattants étrangers alliés au gouvernement. Les civils continuent de payer le lourd tribut des violences commises par toutes les parties au conflit. En mars 2022, les forces de sécurité maliennes et alliées auraient exécuté sommairement plus de 300 hommes, dont des combattants islamistes présumés, à Moura, dans la région centrale du Mali. Depuis 2022, la junte militaire restreint de plus en plus l'espace de liberté d'expression et de réunion pacifique. Depuis la cessation en novembre 2022 de l'opération Barkhane, la campagne de contre-insurrection menée par la France au Mali pendant neuf ans, le gouvernement de transition a renforcé ses liens militaires et diplomatiques avec la Russie.
Des groupes armés islamistes sont responsables de meurtres de civils et d’incendies criminels
Le gouvernement devrait s’assurer de l’obligation de rendre des comptes et mieux protéger les civils
Il est crucial d’enquêter sur les frappes indiscriminées de drones et les exécutions sommaires
Des attaques et exécutions sommaires sont commises en toute impunité
La junte militaire maintient le dirigeant du coup d’État à la présidence et dissout tous les partis politiques
Les belligérants ne protègent pas suffisamment les civils
Disparitions forcées et détentions pour des motifs politiques
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger privent leurs citoyens d’accès à la cour régionale de l'Afrique de l'Ouest
La dissidence et l'espace civique ont été réprimés en 2024, tandis que les voies pour la justice ont été réduites
Des groupes armés islamistes sont responsables de meurtres de civils et d’incendies criminels
Les autorités devraient mener des enquêtes et des poursuites sur des crimes graves commis par toutes les parties
La junte devrait libérer 11 personnes arrêtées à tort et abandonner les poursuites
Le gouvernement devrait s’assurer de l’obligation de rendre des comptes et mieux protéger les civils